(3,5 / 5)
Son palais est sans aucune mesure, il se montre exigeant envers tous les plats qui croisent son regard ; ce n’est pas pour rien qu’il est surnommé le Dieu de la cuisine ! Il s’agit évidemment de Stephen Chow (Stephen Chow) qui s’est construit un véritable empire et qui inaugure d’ailleurs une de ses filiales. Il est loin de se douter que tout va s’écrouler. Il est trahi par un de ses hommes de confiance propulsant le Chef Bull Tong (Vincent Kok) sur le devant de la scène. Stephen se retrouve également mêlé à une histoire d’intoxication alimentaire et il n’en faut pas plus pour que sa réputation s’effondre comme un château de cartes. Il est désormais à la rue et c’est à cette occasion qu’il va rencontrer Turkey (Karen Mok) qui va lui permettre de se relever.
Quand il est question de bouffe, je ne suis jamais loin et lorsque en plus c’est associé au réalisateur Stephen Chow, la gourmandise n’en est que plus grande ! Mettons les pieds dans le plat ; se lancer dans The god of cookery c’est entrer dans un univers particulier rythmé par un humour absurde. Pas d’étonnement donc à voir une boulette tellement élastique qu’elle sert à jouer au ping-pong ou d’atterrir au cœur d’un monastère avec 18 moines de bronze Shaolin. Pour assaisonner le tout, les comédiens n’y vont pas avec le dos de la cuillère quand il s’agit d’interpréter avec excès leurs rôles respectifs. Une comédie qui date de 1996 mais qui a su conserver toute sa saveur, à recommander aux fans de Food Wars ou Le petit Chef pour les plus vieux d’entre nous.
