(2,5 / 5)
Ils se sont réveillés en pleine nature avec un bâillon en métal dans la bouche. D’abord désorientés, ils finissent par trouver une caisse en bois dans lequel sort … un cochon habillé mais surtout il y a une réserve d’armes. A peine le temps de s’équiper que des tirs se font entendre et les premières victimes tombent. Staten (Ike Barinholtz) parvient à s’enfuir et rejoint une route mais il a compris ce qu’il se passait ; il est au coeur du Manoirgate ! Accompagné de 2 autres captifs, ils rejoignent une station-service où ils vont apprendre qu’ils ont tous été enlevés et conduit dans l’Arkansas pour ce qui semble être une chasse à l’homme.
Il parait que ce film a fait trembler le monde politique américain. Pourquoi pas, plus rien ne peut me surprendre aujourd’hui. Bon, c’est vrai que The hunt est une satire de la société américaine à travers la sempiternelle lutte des classes et que cela s’exprime de manière parfois violente. Néanmoins, la réalisation de Craig Zobel peine à retrouver un second souffle après un début assez tonitruant où mieux vaut ne pas s’attacher aux différents personnages. On l’avait adoré dans Glow, Betty Gilpin s’impose encore un peu plus au cinéma. On retiendra surtout un intense combat avec Hilary Swank, séquence qui ne manque pas non plus d’humour. Un film à peine divertissant et pas aussi mordant qu’on aurait apprécié.