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Le crime ne paiera plus aux Etats-Unis ! Une technologie révolutionnaire a été développée, avec le signal API il est possible de bloquer toutes les activités illégales. Après plusieurs tests, il sera officiellement activé dans tout le pays dans 1 semaine, une décision qui suscite de nombreuses protestations. Pour le braqueur de banques qu’est Graham Bricke (Édgar Ramírez), c’est une catastrophe et c’est pourquoi il espérait rejoindre le Canada. Un plan qui a été bouleversé lorsqu’il a appris que son frère Rory (Daniel Fox) s’est suicidé en prison, du moins c’est ce qu’on lui a annoncé. Kevin Cash (Michael Pitt) va lui révéler la vérité et lui propose une vengeance qui prendra la forme du dernier gros casse avant l’activation de l’API.
The last days of American crime est un roman graphique que l’on doit au duo Rick Remender / Greg Tocchini. Cette adaptation a été confiée aux bons soins du réalisateur français Olivier Megaton qui est loin de se montrer inspiré. Les personnages se révèlent terriblement fades au point qu’on a l’impression que Michael Pitt fait son numéro dans le vide. Que dire aussi du rôle tenu par Sharlto Copley, on ne comprend même pas sa place dans l’histoire. Les scènes d’action n’ont rien d’extraordinaire et ne parviennent pas à sortir le spectateur d’une (trop longue) léthargie compte tenu du manque de rythme. Clairement, un film que vous n’avez surement pas envie de mettre sur votre liste.