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Pour notre pote Jocelyn (Franck Dubosc), la séduction est un art qu’il maîtrise sur le bout des doigts. Cela est devenu tellement facile pour lui qu’il se sent obligé de se lancer dans des défis absurdes où les mensonges s’enchaînent à grande vitesse. Alors qu’il se rendait dans l’appartement de sa mère récemment disparue, il tombe nez à nez avec Julie (Caroline Anglade), une nouvelle voisine. Cette dernière le trouve assis sur une chaise roulante et en déduit que Jocelyn a perdu l’usage de ses jambes et voilà un challenge qui tend les bras à ce séducteur invétéré. Ce qu’il n’a peut-être pas prévu c’est qu’il allait faire la rencontre de Florence (Alexandra Lamy), la grande soeur de Julie qui elle est réellement handicapée.
Homme de spectacle, comédien c’est désormais au métier de réalisateur que s’essaye notre pote Franck Dubosc. Sans grande surprises, il s’est tournée vers une comédie toutefois loin d’être classique puisqu’elle met en lumière la population handicapée. Dans son premier quart d’heure, Tout le monde debout nous effraie légèrement avec son humour gras incarné par ce séducteur qui vit à travers ses préjugés. La suite se montre par chance plus inspirée avec l’arrivée d’une Alexandra Lamy qui vient apporter une note plus légère. Même si le dénouement est prévisible, on notera tout de même une magnifique scène de dîner qui aurait peut-être mérité d’être un peu plus développée.