Les films comiques au cinéma
Potes dans la vie comme à l’écran, Michael Angelo Covino & Kyle Marvin étaient déjà à l’origine du court-métrage The Climb qu’ils portent désormais sur le grand écran. On comprend vite qu’on se retrouve avec un film singulier par son rythme lent à travers une réalisation où se succèdent les plans-séquences.
Un coming-out à l’envers ; tel est le point de départ de cette comédie réalisée par le duo Noémie Saglio & Maxime Govare qui s’amuse avec certains clichés. On passe plutôt un bon moment en compagnie de la bande d’acteurs composée de Pio Marmai, Franck Gastambide, le couple sympathique Isabelle Candelier / Frédéric Pierrot sans oublier la très charmante Adrianna Gradziel et ses yeux dévastateurs.
C’est un premier long-métrage que l’on doit au tandem David Caviglioli & Hugo Benamozig, ce dernier ayant oeuvré en tant que scénariste sur la série Platane. Un détail qui a son importance car l’humour absurde s’invite pour notre plus grand plaisir dans cette comédie. Entre la concoction de la drogue locale à l’escadron de gendarmes pas très débrouillards en passant par l’épicerie Wang, vous aurez plus d’une fois l’occasion de vous marrer.
On ne peut pas dire que le réalisateur Rob Marshall soit un novice en ce qui concerne les comédies musicales puisqu’il nous avait déjà offert le réussi Chicago ou encore Nine. Rebelote ici avec l’adaptation d’un autre spectacle qui a fait ses preuves à Broadway et qui fera le petit bonheur des amateurs de contes de fée en réunissant les personnages de rien moins que 4 contes de fée.
Au départ il y a des vacances familiales tout ce qu’il y a de plus ordinaires et puis vient l’avalanche qui va venir balayer d’un coup ce bonheur apparent. Snow therapy repose entièrement sur cet événement et le réalisateur suédois Ruben Östlund étire le sujet en longueur 2 heures durant.
L’idée de départ est plutôt amusante ; rassembler des homonymes qui sont poursuivis par un tueur. C’est la seule chose qu’on retiendra au final de Kill Ben Lynk car le reste du premier long-métrage d’Erwan Marinopoulos est nettement moins sympa. Le film tente de jouer sur différents tableaux en alliant la comédie au thriller mais l’un comme l’autre ne fonctionne pas.
C’est l’histoire de Toto qui décide de faire du cinéma … non en fait elle n’est vraiment pas drôle ! Après une incursion par la case Bande Dessinée, le pourvoyeur officiel d’humour se voit adapté pour le grand écran sous l’égide de Pascal Bourdiaux qui s’était déjà occupé de Boule & Bill 2. Autant vous dire que si vous n’avez plus l’âge pour apprécier Les blagues de Toto, ce film risque d’être un long calvaire.
Une assistante virtuelle qui prend vie, l’idée de départ de Jexi a de quoi séduire et fait un peu penser à Ted. Une comédie qui aurait pu être amusante si l’humour avait su faire preuve d’un peu plus de subtilité et surtout éviter de réunir tous les clichés du gars ultra connectée. Notre héros a un boulot pourri, n’est pas sociable et sans petite-amie ; on se demande bien comment le film va se finir…
C’est un moment que redoutent tous les parents : la crise d’adolescence ! Après Faut pas lui dire, la réalisatrice Solange Cicurel enchaîne avec une nouvelle comédie en propulsant Elsa Zylberstein en mère dépassée. La comédienne se montre savoureuse dans ce rôle et offre quelques moments de rigolade dans sa confrontation avec la jeune Ioni Matos.
Le premier épisode a eu son succès et tous les voyants étaient au vert pour que Martin Bourboulon rempile tout comme le couple vedette Marina Foïs & Laurent Lafitte. Un retour qui ne bénéficie pas d’un scénario très étoffé mais qui permet toutefois l’arrivée de nouveaux venus que sont Sara Giraudeau & Jonathan Cohen. Cela apporte un peu de fraîcheur mais seulement sur une courte durée, ces personnages n’ont pas le loisir de s’exprimer pleinement jusqu’à disparaître dans la dernière partie.