A la tête de A most violent year, nous avons J.C. Chandor qui comme à son habitude signe à la fois le scénario et la réalisation. Si on ne sera pas forcément scotché par son scénario finalement assez banal, on est davantage captivé par cette nouvelle performance d’Oscar Isaac. Il est tout simplement impeccable dans sa panoplie complète du parfait gangster mais qui met (presque) toujours un point d’honneur à rester dans le droit chemin.
Catégorie : Drame
Les films dramatiques au cinéma
Exit
Si vous êtes du genre à piquer une crise quand vous ne voyez pas la lumière du soleil, vous risquez ici l’infarctus ! Avec Exit, on se retrouve dans les profondeurs de la terre et la configuration exiguë des lieux amène vite une angoisse grandissante chez le spectateur. Outre cet aspect de huis-clos, cette première réalisation de Rasmus Kloster Bro se distingue aussi par l’évolution de ces personnages face à une épreuve où leur survie est en jeu.
Mon amie Victoria
Né de la plume de Doris Lessing, le livre Victoria et les Staveney est aujourd’hui mis en images à travers les caméras de Jean-Paul Civeyrac. On a ainsi un portrait qui s’étend sur plusieurs années et chapitré par ses différentes rencontres où se mêlent les moments de peine, doutes et joies.
Place des victoires
Il s’agit là du premier long-métrage pour le réalisateur Yoann Guillouzouic qui réunit un duo assez improbable. On a d’abord Gagic, un petit garçon vivant dans les rues et Bruno, père désemparé qui noie sa détresse dans l’alcool. Notons déjà que le jeune Piti Puia a été choisi à la suite d’un casting sauvage incarnant ainsi un personnage qui n’en est pas vraiment un.
The riot club
Les premières minutes donnent d’abord l’impression que le film va voguer sur les flots du second degré mais la suite ne nous donne pas vraiment raison. Comme pour de nombreuses confréries étudiantes, The riot club se laisse ensuite aller aux traditionnels bizutages sans imagination et jusque là on se croirait dans un teen-movie à l’américaine.
L’affaire SK1
Le tueur Guy Georges avait plongé la France et notamment la ville de Paris dans une véritable psychose. L’affaire SK1 revient ainsi sur ce fait-divers hors-norme d’abord par l’horreur des crimes perpétrés mais aussi parce qu’il marque une évolution pour la police avec la mise en place du fichier national des empreintes ADN sur notre territoire.
Dernier combat
Si le héros Sailor O’Connor peut se targuer de n’avoir jamais été K.O. ce n’est pas non plus Dernier combat qui réussira à nous mettre au tapis. Rapidement on découvre le combat entre les 2 boxeurs mais l’histoire va se construire à travers de (trop) nombreux flashbacks. Coté scénario rien de très brillant ; des héros au parcours mouvementé pour essayer de susciter l’empathie du spectateur mais sans convictions.
La belle et le clochard
Personne n’a oublié le film d’animation La belle et le Clochard et je suis sur qu’il y en a encore qui refont cette scène culte lorsqu’ils dégustent des spaghettis bolognese ! En tout cas, il n’a pas échappé à la vague des adaptations en films live donnant l’occasion à nos héros canins de prendre vie.
Invincible
Parce que son histoire est aussi incroyable que belle, Louie Zamperini méritait bien qu’on lui rende hommage à travers ce film adapté du livre de Laura Hillenbrand. La scène d’ouverture magistrale nous embarque immédiatement au cœur de ce conflit avant que le portrait de notre héros se dresse à coups de flashbacks.
La forêt de mon père
Si le titre peut nous laisser penser à une parenthèse enchantée dans les bois, la balade dans la Nature vire vite à l’enfermement entre 4 murs. C’est en puisant dans son propre vécu que la réalisatrice Vero Cratzborn a donné naissance à cette histoire d’une famille confrontée à ce père atteint de troubles psychiques.