Les films catastrophes se font un peu plus rares ces dernières années mais avec eux le grand spectacle est généralement au rendez-vous. San Andreas n’échappe pas à cette règle puisque les effets spéciaux déferlent à l’écran pour nous présenter l’Apocalypse sur Terre avec les destructions du barrage Hoover ou du Golden Gate Bridge. Dans ce genre de productions, les personnages n’ont pas vraiment l’opportunité d’exister et là aussi malgré la présence musclée de Dwayne Johnson, on ne peut que constater que la tradition est respectée.
Catégorie : Drame
Les films dramatiques au cinéma
On voulait tout casser
Le film de potes c’est devenu une véritable tendance au cinéma mais la réussite passe par une osmose entre les différents acteurs. Après le sympathique Le fils à Jo, on se disait que le réalisateur Philippe Guillard allait réussir ce pari malheureusement on déchante vite. On retrouve dans On voulait tout casser un peu le même esprit que Le cœur des hommes à savoir les mésaventures des différents protagonistes avec plus ou moins d’intérêt, le destin de Kiki lui sert de fil conducteur.
Loin de la foule déchaînée
Au départ il y a donc ce roman de Thomas Hardy qu’adapte pour le grand écran – après déjà 2 versions – le réalisateur danois Thomas Vinterberg (La chasse). Au programme on a une Carey Mulligan qui se retrouve courtisée par rien moins que 3 prétendants et qui, par son fort caractère, s’offre le luxe de les faire poireauter. Au-delà de ces romances et des bons sentiments, force est de constater qu’on a une histoire très balisée avec les retrouvailles « hasardeuses » de Bathsheba & Gabriel ou encore un retour providentiel difficile à croire.
Le souffle
Autant vous prévenir tout de suite, c’est un cinéma particulier que nous propose le réalisateur russe Alexander Kott. Absence totale de dialogues, mise en scène minimaliste mais extrêmement soignée ; Le souffle a toutes les chances d’interpeller certains spectateurs (traduction : ça pourrait en ennuyer plus d’un !). C’est avec un silence absolu qu’on peut apprécier le bruit de l’eau jeté sur la roche brûlante ou celui d’allumettes craquées dans la nuit ; une atmosphère unique peut être un tantinet long mais cela est compensé par une conclusion inattendue et réellement explosive.
Mustang
On est loin de voir le bout du combat pour l’émancipation de la femme dans le monde mais des films comme Mustang contribuent à cette remise en cause. Merveilleux portrait d’une famille turque composée de 5 sœurs unies d’où se détache la tellement attachante Lale (la petite Güneş Nezihe Şensoy est juste formidable) devant lutter contre le poids des traditions.
Un moment d’égarement
On ne le sait pas forcément mais il s’agit ici du remake du film homonyme écrit et réalisé par le regretté Claude Berri qui était sorti en 1977. Un moment d’égarement c’est un programme estival situé sur l’île de beauté où des sangliers ravagent le jardin d’un François Cluzet plutôt savoureux en père de famille dépassé par les événements. De l’autre coté, on a un Vincent Cassel parfaitement calibré en tant que quarantenaire sexy et le duo féminin Alice Isaaz / Lola Le Lann aussi rafraîchissant que charmant.
Gunman
Il s’était bien amusé avec Liam Neeson dans Taken, le réalisateur français Pierre Morel s’est trouvé une nouvelle victime en la personne de Sean Penn. Le comédien en profite d’ailleurs pour s’offrir son premier grand rôle d’action mais on ne gardera certainement pas un extraordinaire souvenir de Gunman. On n’est pas plus emballé par le scénario basique que par des personnages secondaires qui ont du mal à trouver leur place entre un Javier Bardem bien trop lisse et un Idris Elba dont la plus grande cascade sera d’allumer son briquet.
Tale of tales
Ce ne sont pas moins de 3 récits populaires sélectionnés parmi le recueil Le conte des contes de l’italien Giambattista Basile qui sont ici mis en image mais on est loin des contes pour enfants ! Il s’agit ainsi d’un espèce de film choral où les différentes histoires sont présentées de manière alternative offrant pour le coup un petit mélange des genres.
Victoria
Sacrée performance pour la 4ème réalisation de notre pote Sebastian Schipper et surtout pour celle des interprètes. Victoria a en effet été tourné en un unique plan séquence et cela est d’autant plus admirable que cela s’étend sur pas moins de 2H14 ! A la vue de cette durée conséquente, en tant que spectateur on pouvait craindre de finir par décrocher mais c’est nullement le cas ici.
Magic Mike XXL
Le premier épisode m’avait déjà laissé de glace, cette suite est dans le même registre. Steven Soderbergh délaisse la réalisation au profit de Gregory Jacobs et nous voilà embarqué pour un road-trip entrecoupé de danses lascives à fortes connotations sexuelles. En dehors de ça, l’intérêt s’effeuille rapidement d’autant plus que le show final est assez décevant ; on appréciera toutefois la petite apparition de la toujours très belle Andie McDowell.