(1,5 / 5)
Depuis l’obtention de son diplôme, Lance (Patrick Schwarzenegger) galère pour trouver du travail. Il enchaîne les entretiens mais les réponses sont toujours les mêmes, ce qui l’a convaincu de tenter sa chance ailleurs. A peine débarqué à Chicago, il est accueilli par son cousin Jack (Gilles Geary) qui va non seulement l’héberger mais aussi lui offrir un job en relation avec ses études d’art. Du moins c’est ce qui avait été convenu mais il est loin de se douter de ce qui l’attend. Dès le lendemain, Lance accompagne Jack et son groupe de potes et c’est là qu’il découvre la vérité. Tout ce beau monde participe à un important trafic d’objets volés en ciblant les maisons des familles les plus aisées.
Le film s’ouvre sur le constat d’une fracture générationnelle ; les Millenials souffrent plus que jamais de la société telle qu’elle existe aujourd’hui. Ils sont endettés, éprouvent les pires difficultés à trouver un travail décent ; la seule issue est la rébellion ! C’est dans ce contexte que l’histoire se met en place, hélas les mésaventures de Lance et de ses potes deviennent vite insipides. Se succèdent des scènes sans intérêt ; ça cambriole les maisons en portant un masque et ça casse tout pour soi-disant envoyer un message. En plus de ça, Echo Boomers nous offre une galerie de personnages sans relief au milieu desquels on se demande ce que vient faire Michael Shannon. En tout cas, on ne pourra pas nier que cette équipe de voleurs soit douée puisqu’elle a réussi à me voler plus d’1H30 de mon temps !