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C’est une belle opportunité qui s’offre à Jenny (Elizabeth Morris), ce job dans l’Institution va lui permettre de couvrir les frais de santé de sa mère. A son arrivée, elle fait la connaissance de ses collègues Tiggs & Darby (Kara Tointon & Elliot James Langridge) et tous trois découvrent un lieu de travail assez insolite. Impossible de se déplacer sans ces lunettes de réalité augmentée révolutionnaires, ils vont ainsi aller à la rencontre des enfants qu’ils devront encadrer. Des élèves qui passent leurs journées à entretenir leur intelligence prodigieuse dans un environnement presque carcéral. Un soir où elle était de garde, Jenny se rend compte qu’un des enfants n’est plus dans son lit et cela marque le début du cauchemar.
On ne ressort pas indemne de ce film. Oui, parce qu’il faut déjà une sacrée volonté pour aller jusqu’au bout bien qu’il ne dure qu’un peu plus d’1H20. Le principe de Let’s be evil est assez simple ; il donne l’opportunité au spectateur de vivre l’histoire comme s’il portait ces fameuses lunettes à réalité augmentée. Cela permet de jongler entre les points de vue des 3 personnages mais cette particularité perd rapidement de son intérêt. Le pire reste à venir puisque le réalisateur Martin Owen s’amuse aussi à nous balancer une multitude de filtres couleurs sans intérêts si ce n’est pour régler votre télé. Je le soupçonne d’utiliser cette méthode pour ne pas attirer l’œil sur la répétition des décors et de leur pauvreté à l’écran. Bref, tout ça est à oublier au plus vite !