(1,5 / 5)
Klara (Olga Kurylenko) est de retour à Nice. Si elle a la joie de revoir sa sœur Tania (Marilyn Lima) & sa mère, elle est beaucoup moins enthousiaste à l’idée d’intégrer l’opération Sentinelle. Cette militaire vient de subir un traumatisme important puisqu’elle a assisté impuissante à un attentat commis par un jeune garçon. Si elle a eu la vie sauve, elle ne s’en est pas tirée indemne du point de vue psychologique au point qu’elle suit actuellement un traitement. Un jour tout bascule lorsqu’elle apprend que Tania est à l’hôpital, on l’a retrouvé inconsciente. Non seulement, son corps porte encore les stigmates de nombreux coups mais elle a aussi été violée. Bien que la Police s’occupe de l’affaire, Klara va de son côté mener son enquête pour retrouver au plus vite le coupable.
Après La terre et le sang, l’histoire entre Netflix et Julien Leclercq se poursuit avec ce nouveau film où on peine à reconnaître la patte du réalisateur. On le constate dès la première scène de fusillade d’une platitude sans nom et ça ne va pas aller en s’arrangeant. Les phases d’action sont assez maigres ; le spectateur doit se contenter d’une petite baston à l’hôpital et d’un final bien terne. Le scénario de Sentinelle n’offre pas plus de réjouissances ; l’idée d’accompagner un soldat traumatisé par son expérience passée n’a rien de nouveau. Surtout, le personnage de Klara est loin de se montrer convaincant, on en est presque à avoir de la peine de voir Olga Kurylenko essayer de se dépatouiller avec ce rôle. Un film qui nous laisse un peu hébété, un peu à la manière de ce dénouement au double effet kiss cool qu’on a du mal à comprendre.