(2,5 / 5)
C’était une journée ordinaire, il (Joe Azzopardi) a pris la mer pour aller pêcher et après avoir traversé un épais brouillard, il est tombé dessus. Il se retrouve face à un voilier qui semble abandonné et c’est pourquoi il décide de monter à bord de l’Aeolus. Comme il le soupçonnait, personne à l’horizon et impossible de contacter quelqu’un pour signaler ce bateau. Lorsqu’il repart, il se rend compte que sa barque a disparu et ses malheurs ne font que commencer. De retour à l’intérieur, il se retrouve coincé dans les toilettes et ne parvient pas à forcer la serrure à se demander s’il est vraiment seul à bord. Il va vite devoir réagir car au loin s’approche un navire qui est sur le point de le percuter.
Un voilier et un acteur ; voilà à quoi se résume The boat comme quoi on peut faire du cinéma avec peu de choses ! C’est aussi pour ça qu’on retrouve Joe Azzopardi à la fois comme l’unique personnage de l’histoire mais aussi en tant que co-scénariste avec son frère réalisateur. Cela coule de source mais les dialogues sont bien sûr réduits au strict minimum installant progressivement un climat angoissant et mystérieux. Notre héros au pied marin est-il victime d’une incroyable malchance ou s’agit-il d’un voilier hanté ? Une interrogation qui ne nous quitte pas et des théories folles fusent dans notre esprit jusqu’à un dénouement qui nous fait plonger dans la plus grande des frustrations. On peut reconnaître que le concept est malin mais il y a aussi comme une impression d’avoir un peu perdu son temps.