(1,5 / 5)
Il n’en a fait qu’à sa tête en se lançant seul dans cette opération d’infiltration et notre pote Zeke (Chris Rock) ne va pas s’en tirer à si bon compte. Il n’avait déjà pas une très grande popularité auprès de ses collègues après qu’il ait dénoncé un flic ripou et cela na va pas arranger les choses. La Capitaine Angie Garza (Marisol Nichols) décide ainsi de l’associer avec un nouveau partenaire en la personne de William Schenk (Max Minghella) ce qui est loin de le ravir. Le duo ne tarde pas à entrer en action et est appelé sur une scène de crime ; on aurait retrouvé le corps sans vie d’un Sans Domicile Fixe dans le métro. Ce n’est qu’un peu plus tard qu’ils vont découvrir que cela est l’œuvre d’un copycat de Jigsaw et que la victime n’est autre que le Détective Marv Boswick (Daniel Petronijevic) !
Après déjà 8 films, la saga Saw s’offre une nouvelle dynamique tout en faisant appel au réalisateur Darren Lynn Bousman qui s’était déjà chargé des épisodes 2 à 4. La tradition des pièges gores et mortelles est bien respectée et on en vient à remettre en cause l’intérêt de ce nouveau départ. Une interrogation qu’on finit toutefois par mettre de côté devant la performance catastrophique de Chris Rock. Son jeu excessif le rend tout sauf crédible dans le rôle de ce flic lâché par tous et la mise en scène ne lui apporte pas non plus un grand soutien. Devant certaines scènes de Spirale : L’héritage de Saw on a l’impression qu’il s’agit davantage d’une parodie que d’un véritable thriller. La petite cerise sur le gâteau étant les flashbacks particulièrement ridicules avec un Samuel L. Jackson moustachu assez hilarant. Une fois qu’on est dans la spirale du désastre, difficile d’en sortir !