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Un braquage qui s’est mal passé et Jo (Olivier Marchal) s’est retrouvé pendant 15 ans derrière les barreaux. Il peut désormais goûter aux joies de la liberté et retourne à Ménilmontant, un quartier qui a beaucoup changé et pas forcément en bien. Sa première préoccupation reste de retrouver la femme qu’il aime Marianne (Catherine Marchal) et c’est avec l’aide de son pote d’enfance Maklouf (Smaïn) qu’il va apprendre qu’elle a aujourd’hui refait sa vie et a un fils, leur fils ! Jo a aussi d’autres affaires à régler puisqu’il avait enterré à l’époque un petit magot qu’il va chercher à changer en euros et pour cela, il comptait sur l’aide des gitans mais un coup de pelle trop vite donné va l’obliger à changer ses plans.
Petite visite du coté de Ménilmontant et oubliez toute de suite l’ambiance carte postale car avec Alain Minier c’est plutôt règlements de comptes. Notre vigilante c’est Olivier Marchal, ex-braqueur de banques qui n’a pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds ni par les gitans ni par les jeunes de la cité. C’est là qu’il faut se dire qu’on va considérer Un P’tit gars de Ménilmontant au second degré parce qu’au niveau des clichés, on n’est pas épargné. Le quartier est gangréné par des ados dealers et menaçants et le business est chapeauté par des gitans en pull / jogging qui se font passer pour des flics. On pourrait trouver cela aussi bien divertissant qu’affligeant, moi je ne me suis pas ennuyé et même cette fin ouverte a su me séduire.