Redemption Day est introduit par quelques phrases faisant l’état des lieux sur le commerce du pétrole. On se dit alors qu’on se dirige vers un thriller sur fond de politique mais on fait fausse route. Difficile de deviner qu’il s’agit en fait d’un film d’action tellement il ne se passe rien. La scène à l’origine des cauchemars de Brad s’amorce avant de se poursuivre sous forme de flashbacks tout au long du film puis d’être occultée.
Catégorie : Thriller
Les films thrillers au cinéma
Skyfire
Un hôtel sur une île avec un volcan éteint. Faut-il vous faire un dessin pour deviner la suite ? S’il s’agit là d’une production chinoise, on notera la présence à la réalisation de notre pote Simon West (Expendables 2: Unité spéciale) qui n’apporte au final pas grand chose. On ne va pas s’attarder plus que nécessaire sur ce scénario simpliste tout comme pour les personnages.
Sentinelle
Après La terre et le sang, l’histoire entre Netflix et Julien Leclercq se poursuit avec ce nouveau film où on peine à reconnaître la patte du réalisateur. On le constate dès la première scène de fusillade d’une platitude sans nom et ça ne va pas aller en s’arrangeant. Les phases d’action sont assez maigres ; le spectateur doit se contenter d’une petite baston à l’hôpital et d’un final bien terne.
Mom & Dad
Le film de Brian Taylor part sur une idée percutante ; transformer les parents en psychopathes (certains le sont peut-être déjà…). Un scénario subversif et donc à même de séduire pas mal de spectateurs d’autant plus que le duo Selma Blair / Nicolas Cage montre un bel entrain en figures parentales détraquées.
Let’s be evil
On ne ressort pas indemne de ce film. Oui, parce qu’il faut déjà une sacrée volonté pour aller jusqu’au bout bien qu’il ne dure qu’un peu plus d’1H20. Le principe de Let’s be evil est assez simple ; il donne l’opportunité au spectateur de vivre l’histoire comme s’il portait ces fameuses lunettes à réalité augmentée.
John Henry
Si le nom de John Henry ne vous dit rien, de l’autre côté de l’Atlantique c’est un héros populaire qui a connu la postérité à travers chansons, romans ou pièces de théâtre. Bien qu’il s’inspire de ce personnage, le réalisateur Will Forbes offre ici une vision très différente en situant l’action dans les quartiers de Compton.
No escape
Mon petit doigt me dit que le réalisateur et scénariste Will Wernick a un faible pour les Escape game ! Après avoir posé ses pièges dans Escape Room, voilà qu’il récidive avec No escape qui repose sur le même principe sauf que cela se déroule en Russie. Ah si petite subtilité ; notre héros est un influenceur, une sorte de Paul Logan et le film tente (très) vaguement une pseudo-réflexion sur sa dépendance vis-à-vis de la caméra et de ses followers.
Escape Room
Un film à ne pas confondre avec le Escape Game d’Adam Robitel, le principe reste le même à savoir suivre un groupe dans la découverte d’un jeu mortel. Déjà que l’histoire ne fait pas dans l’originalité, Escape Room est aussi handicapé par une première heure soporifique. Cela démarre avec 10 minutes durant lesquelles on se retrouve à bord d’une camionnette arpentant les rues et qui nous fait entendre un mec se faire torturer.
Wolf Warrior 2
Wolf Warrior 2 est entré dans l’histoire puisqu’il s’agit-là du plus gros succès au box-office chinois ! On retrouve Wu Jing avec sa double casquette et c’est plutôt une surprise de voir l’action se dérouler sur le continent africain. Les scènes d’action se montrent bien plus diversifiées que dans le premier volet mais le film aligne aussi pas mal de scènes échappant à toute logique.
Wolf Warrior
Place à l’action avec Wolf Warrior dans lequel Wu Jing est mis à l’honneur à double titre puisqu’il est le réalisateur et personnage principal. Le programme n’est pas très original ; un soldat intégrant une unité d’élite qui va avoir l’occasion de mettre à profit ses talents. Une histoire d’autant plus banale que les personnages secondaires sont transparents ; il n’y a qu’un des frères d’armes du héros qui a droit à un léger portrait pour essayer d’apporter un brin d’émotion.