Si le nom de John Henry ne vous dit rien, de l’autre côté de l’Atlantique c’est un héros populaire qui a connu la postérité à travers chansons, romans ou pièces de théâtre. Bien qu’il s’inspire de ce personnage, le réalisateur Will Forbes offre ici une vision très différente en situant l’action dans les quartiers de Compton.
Catégorie : Thriller
Les films thrillers au cinéma
No escape
Mon petit doigt me dit que le réalisateur et scénariste Will Wernick a un faible pour les Escape game ! Après avoir posé ses pièges dans Escape Room, voilà qu’il récidive avec No escape qui repose sur le même principe sauf que cela se déroule en Russie. Ah si petite subtilité ; notre héros est un influenceur, une sorte de Paul Logan et le film tente (très) vaguement une pseudo-réflexion sur sa dépendance vis-à-vis de la caméra et de ses followers.
Escape Room
Un film à ne pas confondre avec le Escape Game d’Adam Robitel, le principe reste le même à savoir suivre un groupe dans la découverte d’un jeu mortel. Déjà que l’histoire ne fait pas dans l’originalité, Escape Room est aussi handicapé par une première heure soporifique. Cela démarre avec 10 minutes durant lesquelles on se retrouve à bord d’une camionnette arpentant les rues et qui nous fait entendre un mec se faire torturer.
Wolf Warrior 2
Wolf Warrior 2 est entré dans l’histoire puisqu’il s’agit-là du plus gros succès au box-office chinois ! On retrouve Wu Jing avec sa double casquette et c’est plutôt une surprise de voir l’action se dérouler sur le continent africain. Les scènes d’action se montrent bien plus diversifiées que dans le premier volet mais le film aligne aussi pas mal de scènes échappant à toute logique.
Wolf Warrior
Place à l’action avec Wolf Warrior dans lequel Wu Jing est mis à l’honneur à double titre puisqu’il est le réalisateur et personnage principal. Le programme n’est pas très original ; un soldat intégrant une unité d’élite qui va avoir l’occasion de mettre à profit ses talents. Une histoire d’autant plus banale que les personnages secondaires sont transparents ; il n’y a qu’un des frères d’armes du héros qui a droit à un léger portrait pour essayer d’apporter un brin d’émotion.
1BR : The Apartement
Si jamais vos voisins se montrent toujours sympathiques à votre égard, je commencerais à m’inquiéter ! 1BR : The Apartement c’est le premier long-métrage de David Marmor à qui l’on doit aussi un scénario qui réserve un drôle de retournement de situation. Le principal reproche qu’on peut faire à ce thriller c’est qu’il éprouve bien du mal à s’affirmer, rien de ce qui nous est proposé à l’écran ne parvient à marquer nos esprits.
Day night day night
Elle a fait ses débuts avec un documentaire et la réalisatrice Julia Loktev donne un cachet identique à ce premier film. Day night day night frappe d’emblée par son sujet ; on suit les instants qui précèdent l’entrée en action d’une jeune terroriste. Le personnage principal reste un grand mystère qui ne se dévoile quasiment pas.
Crawl
La belle carrière outre-atlantique d’Alexandre Aja se poursuit et il prouve une nouvelle fois son amour pour les créatures aquatiques. Après le remake de Piranhas, le français offre cette fois Kaya Scodelario & Barry Pepper en guise d’apéritifs à des alligators assoiffés de sang. Si au travers de son déroulement, Crawl ne réussit pas à nous surprendre, il se montre néanmoins d’une efficacité redoutable et ne laisse pas de place à l’ennui.
Story of Ricky : Les aventures de Riki-Oh
Soyez bien avertis qu’il s’agit là d’un film totalement barré ! Des têtes éclatées comme des pastèques, des corps transpercés par un poing rageur ou encore des yeux crevés parsèment Story of Ricky : Les aventures de Riki-Oh. Le meilleur est à venir puisque tout cela est “mis en valeur” par des effets spéciaux grotesques devant lesquels on ne peut que se marrer. Pour compléter tout ça, les personnages ne sont pas en reste comme ce Directeur adjoint dont l’œil de verre contient des bonbons et qui arbore dans son bureau une belle collection de vidéos porno.
Most beautiful island
A la fois principale comédienne et réalisatrice, Ana Asensio s’appuie ici sur des faits réels pour construire son histoire. Most beautiful island reprend le bon vieux concept du rêve américain, moteur d’une immigration représentée ici par les personnages de Luciana & Olga. C’est dans l’arrière-décor de New York en plein frémissement, toujours polluée par les bruits et la lumière que l’on découvre une autre facette bien plus sombre de la ville qui ne dort jamais.