C’est une comédie qui a marqué mon enfance et ce n’est que 30 ans plus tard que j’ai découvert qu’il s’agissait avant tout de l’adaptation d’une série datant de 1982 ! Police Squad était l’œuvre du trio David Zucker, Jerry Zucker & Jim Abrahams et l’on pouvait y découvrir les premiers pas du lieutenant Frank Drebin. Les personnages du Capitaine Ed Hocken et Nordberg étaient aussi présents et reviennent pour ce film avec de nouveaux comédiens.
Deux ans après la sortie et le succès du premier épisode, débarque dans le ciel cette suite qui n’est pas allé bien loin pour pondre son scénario. Fainéantise ou clin d’œil, c’est vous qui déciderez, on a rappelé une bonne partie du casting pour nous faire vivre un voyage durant lequel on va recycler les gags de Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Bien plus qu’un film, il s’agit là d’une comédie culte ! Dans la cabine de pilotage on a le trio David Zucker, Jerry Zucker & Jim Abrahams qui va donner un élan prodigieux à la comédie américaine. Si à l’image Y a-t-il un pilote dans l’avion ? a bien pris quelques rides, l’humour totalement absurde fonctionne toujours aussi bien et nous réserve des éclats de rires en chaîne.
Dans l’épisode précédent, il avait piégé deux femmes, ce sont cette fois quatre lycéennes que le réalisateur Johannes Roberts va confronter aux squales. On n’est pas trop dépaysé puisqu’on retrouve les mêmes mécanismes à savoir des conversations incessantes et l’œil toujours rivé sur les réserves d’oxygène. L’idée de situer l’action dans des galeries souterraines est plutôt bonne mais 47 Meters Down : Uncaged n’en fait pas grand chose. Pas facile en même temps lorsqu’on nous propose des personnages en mousse plongés dans des situations bien trop prévisibles.
47 Meters Down ne se distinguera ni par la qualité de son scénario ni vraiment par le reste. On passera rapidement sur les personnages ; les deux sœurs nous sont succinctement présenté leur seul intérêt étant de servir de futurs repas pour les prédateurs aquatiques. Plongée dans une situation périlleuse on peut s’étonner de voir que nos victimes entrent et sortent de leur cage comme dans un moulin.
Mon petit doigt me dit que le réalisateur et scénariste Will Wernick a un faible pour les Escape game ! Après avoir posé ses pièges dans Escape Room, voilà qu’il récidive avec No escape qui repose sur le même principe sauf que cela se déroule en Russie. Ah si petite subtilité ; notre héros est un influenceur, une sorte de Paul Logan et le film tente (très) vaguement une pseudo-réflexion sur sa dépendance vis-à-vis de la caméra et de ses followers.
Un film à ne pas confondre avec le Escape Game d’Adam Robitel, le principe reste le même à savoir suivre un groupe dans la découverte d’un jeu mortel. Déjà que l’histoire ne fait pas dans l’originalité, Escape Room est aussi handicapé par une première heure soporifique. Cela démarre avec 10 minutes durant lesquelles on se retrouve à bord d’une camionnette arpentant les rues et qui nous fait entendre un mec se faire torturer.
C’est une histoire qui ne sort pas de nulle part puisque la comédienne Clare Dunne s’est inspirée de ce qu’a vécu une de ses amies pour développer le scénario. Il y a deux histoires, d’abord celle de cette femme victime de violences conjugales et dans un second temps cette mère animée d’un esprit combattif pour construire un toit pour ses filles.
On ne va pas se mentir ; si cette comédie ne comptait pas dans son casting des noms comme Robert De Niro, Jane Seymour ou encore Uma Thurman, il serait vite tombé dans les oubliettes. Mon grand-père et moi se résume à ce conflit familial et cela donne du mobilier dégradé, de la sauce chili dans du café ou un devoir de classe modifié. Si cela ne suffit pas pour vous faire rire, peut-être serez-vous plus hilare à l’idée de voir Christopher Walken ainsi qu’un dentier faire du trampoline.
C’est un nouveau survival qui se présente devant nous avec cette particularité que les participants sont constitués d’une bande de potes. Enfin, l’amitié qui les unit risque évidemment d’en prendre un coup puisque comme dirait Denis Brogniart : il n’en restera qu’un. Dès le départ Triggered se tire une balle dans le pied, on ne nous laisse pas le temps d’apprendre à connaître ces personnages.