Alors que Wilson Yip avait déjà sorti sur les écrans son second opus, Herman Yau sort à son tour un film consacré à Ip Man. Ce qui est plutôt malin c’est qu’il s’intéresse à une période que n’a pas traité son prédécesseur et le spectateur découvre ainsi la jeunesse du futur Maître du Wing Chun. Pour l’incarner, on a fait appel à Yu-Hang To qui, s’il n’a pas le charisme de Donnie Yen, ne se montre pas moins talentueux lorsqu’il s’agit de faire parler ses poings et ses pieds.
C’est une comédie musicale qui a fait les belles heures de Broadway et qui a déjà eu droit à une adaptation ciné au début des années 1980. On nous livre une version plus moderne avec un casting riche et quelques guests (Rihanna, Michael J. Fox, Mila Kunis …) ayant répondu à l’appel de producteurs de renom parmi lesquels Will Smith ou encore Jay-Z.
L’Arrowverse continue son extension sur le petit écran et les projecteurs se braquent maintenant sur Batwoman qu’on avait pu croiser dans le crossover Elseworld. Il y avait une certaine attente du fait qu’il s’agit de la première héroïne gay à évoluer à l’écran, un élément qui aura son influence sur l’histoire. On rentre assez vite dans l’action puisque dès les premières minutes, apparaît la méchante officielle Alice incarnée par Rachel Skarsten.
Depuis que Wilson Yip a lancé le mouvement, les projets revenant sur la vie de Ip Man défilent et c’est cette fois au tour de Wong Kar-Wai de nous proposer sa vision. Dès la première scène, on est frappé par l’esthétisme des combats et cela ne va faire que se confirmer par la suite. Si la mise en scène est effectivement somptueuse, on peut lui reprocher d’être parfois un peu trop artificielle comme cette pluie qui ouvre le film et se répète plus tard.
C’est bien connu ; les jeunes ça fume (et pas que des cigarettes), ça boit, ça ne pense qu’au sexe et ça s’exprime avec beaucoup de grossièretés. Beaucoup vont rétorquer qu’il s’agit là de clichés mais qui sont vivement entretenus avec ce premier film d’Hélène Zimmer.
Il s’était fait remarquer en tenant tête à Donnie Yen, voilà que Max Zhang a droit à son film. Autres retrouvailles puisque c’est Woo-Ping Yuen qui s’occupait des scènes d’action sur Ip Man 3 qui se retrouve à la réalisation de ce Spin-Off. Avec Michelle Yeoh & Dave Bautista, il y a assurément du beau monde dans Ip Man Legacy : Master Z mais on peut regretter que certains ne jouent qu’un rôle minime.
Et c’est reparti de plus belle pour les célèbres créatures sortis des studios Sony. Avec Hôtel Transylvanie 3 : Des vacances monstrueuses on apprécie déjà de changer un peu de cadre puisqu’on va participer à des vacances nous menant jusqu’à l’Atlantide. Toute la bande est de la partie mais la star ça reste évidemment l’éternel Dracula qui, après être devenu grand-père, envisage maintenant de refaire sa vie.
Cette fois c’est la fin ; la saga consacrée à Ip Man par le duo Wilson Yip / Donnie Yen s’achève. On se retrouve désormais dans les Etats-Unis des années 1960 qui voit arriver une vague d’immigration chinoise, une nouvelle population qui n’échappe pas au racisme. En dehors de ce cadre, on a un peu l’impression de revoir le second volet avec un personnage hautement caricatural ; le boxeur anglais laissant sa place au militaire américain.
Il n’est jamais bon de céder à ses tentations et c’est notre pote Frederick Schmidt qui en fait ici l’amère expérience. C’est un scénario assez classique qui nous est proposée ici à savoir un petit délinquant qui va se retrouver embarqué dans une histoire qui va rapidement le dépasser.
Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Le réalisateur Wilson Yip enchaîne en retrouvant sa star Donnie Yen, plus fort que 10 hommes réunis et aussi vif qu’un ascenseur ! On tilte tout de suite sur la présence du boxeur Mike Tyson, une confrontation fracassante dans tous les sens du terme.