C’est une histoire vraie qui a d’abord inspiré une comédie musicale couronnée d’un joli succès à Broadway avant d’être porté à l’écran par notre pote Ryan Murphy. Emmené par un joli casting avec en tête Meryl Streep, The Prom nous plonge dans le traditionnel bal de promo cher aux yeux de nos cousins américains. Le maître-mot du scénario c’est la tolérance et si on adhère à ce message, tout cela est arrosé d’une candeur qui risque d’en insupporter certains.
Catégorie : Drame
Les films dramatiques au cinéma
John Henry
Si le nom de John Henry ne vous dit rien, de l’autre côté de l’Atlantique c’est un héros populaire qui a connu la postérité à travers chansons, romans ou pièces de théâtre. Bien qu’il s’inspire de ce personnage, le réalisateur Will Forbes offre ici une vision très différente en situant l’action dans les quartiers de Compton.
Instalife
Vous réfléchirez à deux fois avant de laisser un commentaire sur un post Instagram ! C’est l’un des effets pervers de la diffusion des réseaux sociaux, on n’est pas à l’abri de comportements déviants comme celui de notre pote Aubrey Plaza. Un sujet qui est ici traité avec légèreté, Ingrid n’est pas vraiment quelqu’un de foncièrement mauvais et sa naïveté la rend même attachante.
47 Meters Down : Uncaged
Dans l’épisode précédent, il avait piégé deux femmes, ce sont cette fois quatre lycéennes que le réalisateur Johannes Roberts va confronter aux squales. On n’est pas trop dépaysé puisqu’on retrouve les mêmes mécanismes à savoir des conversations incessantes et l’œil toujours rivé sur les réserves d’oxygène. L’idée de situer l’action dans des galeries souterraines est plutôt bonne mais 47 Meters Down : Uncaged n’en fait pas grand chose. Pas facile en même temps lorsqu’on nous propose des personnages en mousse plongés dans des situations bien trop prévisibles.
47 Meters down
47 Meters Down ne se distinguera ni par la qualité de son scénario ni vraiment par le reste. On passera rapidement sur les personnages ; les deux sœurs nous sont succinctement présenté leur seul intérêt étant de servir de futurs repas pour les prédateurs aquatiques. Plongée dans une situation périlleuse on peut s’étonner de voir que nos victimes entrent et sortent de leur cage comme dans un moulin.
Herself
C’est une histoire qui ne sort pas de nulle part puisque la comédienne Clare Dunne s’est inspirée de ce qu’a vécu une de ses amies pour développer le scénario. Il y a deux histoires, d’abord celle de cette femme victime de violences conjugales et dans un second temps cette mère animée d’un esprit combattif pour construire un toit pour ses filles.
Brain on fire
C’est une histoire saisissante et elle s’est d’abord racontée dans un livre témoignant de l’épreuve traversée par Susannah Cahalan. Cette journaliste s’est retrouvée du jour au lendemain frappée par une maladie extrêmement difficile à identifier ce qui a entraîné de nombreux bouleversements dans sa vie. Brain on fire braque ainsi les projecteurs sur ces cas rares pouvant échapper aux diagnostics des médecins et que certains préfèrent évacuer vers la psychiatrie.
Day night day night
Elle a fait ses débuts avec un documentaire et la réalisatrice Julia Loktev donne un cachet identique à ce premier film. Day night day night frappe d’emblée par son sujet ; on suit les instants qui précèdent l’entrée en action d’une jeune terroriste. Le personnage principal reste un grand mystère qui ne se dévoile quasiment pas.
Brittany runs a marathon
Première réalisation pour Paul Downs Colaizzo qui est aussi à l’écriture du scénario et pour cause l’histoire s’inspire de la vie de celle qui a été sa colocataire. A travers Brittany runs a marathon, il y a d’abord une héroïne qui traverse une crise existentielle et une remise en cause d’un physique qu’elle n’a jamais pu accepter. Si le film trouve quelques pistes intéressantes notamment sur la perception des personnes en surpoids par leur entourage, le reste se montre moins passionnant.
Most beautiful island
A la fois principale comédienne et réalisatrice, Ana Asensio s’appuie ici sur des faits réels pour construire son histoire. Most beautiful island reprend le bon vieux concept du rêve américain, moteur d’une immigration représentée ici par les personnages de Luciana & Olga. C’est dans l’arrière-décor de New York en plein frémissement, toujours polluée par les bruits et la lumière que l’on découvre une autre facette bien plus sombre de la ville qui ne dort jamais.