Pour une première incursion dans le domaine de l’horreur, le réalisateur et acteur John Krasinski signe un film de grande qualité. Une menace plane et elle se précise lors d’une scène d’introduction d’une efficacité redoutable ; le moindre bruit est désormais un danger ! Sans un bruit pousse ainsi sa logique à l’extrême avec une quasi absence de dialogues donnant ainsi l’occasion au spectateur une immersion totale dans l’histoire.
Catégorie : Epouvante-Horreur
Les films d’Epouvante-Horreur au cinéma
La chapelle du diable
Il a officié jusqu’à présent en tant que scénariste, Evan Spiliotopoulos s’offre en plus cette fois le luxe de porter la casquette de réalisateur. Il adapte ainsi le roman Sanctuaire de James Herbert pour une première expérience derrière la caméra qui ne va pas marquer les mémoires. Déjà parce que sa mise en scène semble tout droit sortir d’un mauvais moule dédié au genre ; c’est plat et il ne faut compter que sur quelques jump scares pour faire réagir le spectateur.
Spirale : L’héritage de saw
Après déjà 8 films, la saga Saw s’offre une nouvelle dynamique tout en faisant appel au réalisateur Darren Lynn Bousman qui s’était déjà chargé des épisodes 2 à 4. La tradition des pièges gores et mortelles est bien respectée et on en vient à remettre en cause l’intérêt de ce nouveau départ. Une interrogation qu’on finit toutefois par mettre de côté devant la performance catastrophique de Chris Rock.
Army of the dead
Zack Snyder revient à ses premiers amours à savoir les zombies mais pas n’importe où, à Las Vegas ! Un décor particulier dont ne tire pas vraiment profit le film en dehors de voir se balader le tigre zombifié de Siegfried & Roy. On regrette d’autant plus qu’Army of the dead n’ait pas proposé quelque chose de plus fun que la première heure nous confine un peu à l’ennui.
Mom & Dad
Le film de Brian Taylor part sur une idée percutante ; transformer les parents en psychopathes (certains le sont peut-être déjà…). Un scénario subversif et donc à même de séduire pas mal de spectateurs d’autant plus que le duo Selma Blair / Nicolas Cage montre un bel entrain en figures parentales détraquées.
Let’s be evil
On ne ressort pas indemne de ce film. Oui, parce qu’il faut déjà une sacrée volonté pour aller jusqu’au bout bien qu’il ne dure qu’un peu plus d’1H20. Le principe de Let’s be evil est assez simple ; il donne l’opportunité au spectateur de vivre l’histoire comme s’il portait ces fameuses lunettes à réalité augmentée.
A Night of Horror: Nightmare Radio
A Night of Horror: Nightmare Radio a plusieurs particularités. Il s’agit d’abord d’un film à sketchs sur le thème de l’horreur mais les différentes œuvres qui la composent avaient déjà été diffusées dans divers festivals. Le projet de les réunir est louable mais constitue aussi un handicap pour nous proposer une histoire cohérente même si l’idée de cette émission de radio est plutôt bien pensée.
47 Meters Down : Uncaged
Dans l’épisode précédent, il avait piégé deux femmes, ce sont cette fois quatre lycéennes que le réalisateur Johannes Roberts va confronter aux squales. On n’est pas trop dépaysé puisqu’on retrouve les mêmes mécanismes à savoir des conversations incessantes et l’œil toujours rivé sur les réserves d’oxygène. L’idée de situer l’action dans des galeries souterraines est plutôt bonne mais 47 Meters Down : Uncaged n’en fait pas grand chose. Pas facile en même temps lorsqu’on nous propose des personnages en mousse plongés dans des situations bien trop prévisibles.
47 Meters down
47 Meters Down ne se distinguera ni par la qualité de son scénario ni vraiment par le reste. On passera rapidement sur les personnages ; les deux sœurs nous sont succinctement présenté leur seul intérêt étant de servir de futurs repas pour les prédateurs aquatiques. Plongée dans une situation périlleuse on peut s’étonner de voir que nos victimes entrent et sortent de leur cage comme dans un moulin.
No escape
Mon petit doigt me dit que le réalisateur et scénariste Will Wernick a un faible pour les Escape game ! Après avoir posé ses pièges dans Escape Room, voilà qu’il récidive avec No escape qui repose sur le même principe sauf que cela se déroule en Russie. Ah si petite subtilité ; notre héros est un influenceur, une sorte de Paul Logan et le film tente (très) vaguement une pseudo-réflexion sur sa dépendance vis-à-vis de la caméra et de ses followers.