Si au premier abord, on pourrait considérer Night Shot comme un énième found footage, il a toutefois le mérite d’avoir été tourné en plan séquence. On aurait plutôt envie d’encourager ce genre d’initiatives dans un cinéma français parfois cloisonné, on ne partage pas le même enthousiasme devant le résultat final. La faute d’abord aux personnages principaux loin d’être crédibles notamment quand on observe leurs réactions face à tout ce qui leur arrive.
Catégorie : Epouvante-Horreur
Les films d’Epouvante-Horreur au cinéma
Crawl
La belle carrière outre-atlantique d’Alexandre Aja se poursuit et il prouve une nouvelle fois son amour pour les créatures aquatiques. Après le remake de Piranhas, le français offre cette fois Kaya Scodelario & Barry Pepper en guise d’apéritifs à des alligators assoiffés de sang. Si au travers de son déroulement, Crawl ne réussit pas à nous surprendre, il se montre néanmoins d’une efficacité redoutable et ne laisse pas de place à l’ennui.
The Pool
Quand vous avez un scénario qui vous propose une piscine vide avec un crocodile, vous plongez la tête la première ! C’est le cinéma thailandais qui nous propose cette expérience et tout au long de l’histoire il est bien difficile d’effacer le sourire de son visage. Une seringue d’insuline pour traiter le diabète de Day posée sur la table, la commande d’une pizza ou un chien attaché ; c’est sans aucune subtilité qu’on découvre les différents éléments qui vont nourrir l’intrigue.
Warning : Do not play
A la lecture du scénario, il est difficile de ne pas penser au Ring d’Hideo Nakata. Comme dans le film japonais, il est question d’une malédiction liée à un film et bien entendu notre héroïne va se jeter dans la gueule du loup (c’était ça ou direction le Pôle Emploi). Dans la première partie, on se laisse entraîner avec elle dans sa quête avec tout le mystère qui l’entoure.
Once upon a time at christmas
A force de courir aux 4 coins du monde pour distribuer des cadeaux chaque année, le Père Noël a fait son burn-out et ce n’est pas beau à voir ! Once upon a time at christmas va à contre-courant de cette période de joie et de fête en choisissant l’angle de l’horreur. C’est sûr qu’on est totalement épouvanté en regardant ce film ; que ce soit dans la réalisation ou dans le jeu des acteurs le désastre nous est offert avec un joli papier cadeau.
Resident Evil : Vendetta
L’expression “Jamais 2 sans 3” est appliquée ici à double titre puisqu’on retrouve une nouvelle fois notre pote Leon S. Kennedy mais il aura de la concurrence puisque le véritable héros de l’histoire c’est Chris Redfield ! Une nouvelle fois, le scénario ne fait pas preuve d’une grande inventivité ; un méchant de service et notre pauvre Rebecca Chambers qui doit endosser le role de la femme à sauver.
Resident Evil : Damnation
Chez Capcom, quand on tient une bonne licence, il faut l’exploiter à fond et ce ne sont pas les fans de Street Fighter qui diront le contraire ! L’histoire de Resident Evil : Damnation nous conduit hors de Racoon City, ce qui est plutôt appréciable tout comme ces images de synthèse de meilleure qualité (on est 4 ans après Resident Evil : Degeneration).
Resident Evil : Degeneration
Nous sommes en 2008, en marge de la saga cinématographique initiée par Paul W.S. Anderson l’éditeur Capcom lance ce premier film d’animation mêlant images de synthèse et Motion Capture. En ayant recours à cette technologie, il était inévitable que les graphismes prennent un coup de vieux et certaines cinématiques de nos jeux actuels sont bien meilleures que ce que l’on voit à l’écran.
Hell Baby
Au générique, il y a le duo de réalisateurs et comédiens Thomas Lenon & Robert Ben Garant, deux des créateurs de la série Reno 911, n’appelez pas ! Il n’y a pas de genres plus opposés que la comédie et l’épouvante-horreur, un mariage improbable et donc propice à nous faire marrer. Il y a d’abord un côté décalé amusant avec une Leslie Bibb enceinte braver les interdits ou encore ce duo de prêtres fumer clopes sur clopes et se goinfrer au restaurant.
Dracula Untold
Les films de vampires auront beau se multiplier comme des petits pains, le plus célèbre et populaire restera à jamais Dracula. Le réalisateur débutant Gary Shore se met donc en tête de nous raconter ses origines à travers l’incarnation de Luke Evans. C’est une idée qui en vaut une autre mais Dracula Untold privilégie l’action agrémentée de quelques effets spéciaux et le vampire n’y va pas de main morte quand il s’agit de faire couler le sang toutefois l’ensemble reste assez quelconque.